Le 1er de la classe

Encore un jour de cours où le temps passe lentement...

La journée a été longue et vous sentez votre concentration se dissiper peu à peu. Le professeur en face de vous s'est lancé dans un monologue interminable sans se rendre compte qu'il était le seul à se comprendre, seulement ça n'a pas l'air de le perturber.

Assis(e) au milieu de salle, vous vous sentez pris(e) au piège d'une prison psychologique dont seules la mort ou la fin des cours pourraient vous sauver. Votre ennui a atteint son paroxysme, et vous le savez.

Balayant du regard cette nature morte qui vous entoure, vous remarquez une main qui ne cesse de se lever. Quelque part au premier rang une personne tente de sauver son âme..

Vous aviez abandonné votre lutte pour le savoir, quand soudain vous percevez un silence anormal. Le professeur s'est arrêté de parler et réfléchi. Vous vous rendez vite compte au regard de vos codétenus que quelqu'un a posé "LA" question, cette personne est : le "1er de la classe".

Démarre alors une discussion que vous comprenez à peine. Malgré vos années d'étude, vous sentez que votre bagage de connaissances pourrait tenir en cabine quand le leur remplirait la soute. Cependant votre intérêt pour la conversation disparaît aussitôt que vous découvrez la suite des évènements : "vous approfondirez ça chez vous".

Enfer et damnation, votre repos vient de se faire abattre. Tous vos programmes tombent à l'eau à la simple idée du travail que vous aurez à fournir, et ne pouvez rien y faire. La fin des cours est annoncée. Vous vous êtes fait(e) avoir.

Défait(e), vous vous en allez sans dire un mot. Vous pensez à toutes ce choses que vous allez louper et rien ne saurait vous consoler.

En regardant l'individu qui d'une simple question venait de ruiner votre vie, vous sentez l'amertume monter en vous. Il est là, et vous ne pouvez rien lui faire.

Game over.